Une descente, c'est deux minutes de ski à la limite, un tour de force entre triomphe et tragédie. Le risque de chute et de blessure est omniprésent, mais l'attrait l'emporte et atteint presque un niveau addictif. Les meilleurs athlètes du monde recherchent délibérément les situations difficiles que les autres évitent afin de finir vainqueurs pour eux-mêmes, pour leur nation et seuls au sommet contre tous.

Amrum, printemps 1945. Chasse aux phoques, pêche nocturne, travaux pénibles dans les champs : rien n'est trop difficile ou dangereux pour Nanning, douze ans, qui aide sa mère à nourrir sa famille pendant les derniers jours de la guerre sur l'île. Mais la paix tant attendue s'accompagne de conflits totalement nouveaux. Nanning doit apprendre à trouver sa propre voie.

Lors d'un voyage en train à travers la Suisse, l'Américain James Larkin White est arrêté. On le soupçonne d'être le sculpteur disparu Anatol Stiller, impliqué dans une affaire politique douteuse. White nie ces accusations, et même la femme de Stiller ne parvient pas à l'identifier formellement. Les souvenirs et les liens surprenants du procureur refont surface.

Daniel, une pop star déchue, se retrouve en psychiatrie après une tentative ratée de suicide. Il y rencontre le Dr Lissi Waldstett, qui mène des recherches sur le bonheur, mais qui est de garde dans le service. Afin d'attirer l'attention, elle lui propose un marché : ensemble, ils doivent rendre heureux un groupe de personnes seules en leur apprenant à chanter, ce qui les plonge dans une aventure chaotique.

En 1982, Bruce Springsteen – incarné dans le film par Jeremy Allen White – travaille sur son album le plus radical, «Nebraska». Accablé par la célébrité, il renonce au studio d'enregistrement et se retire dans sa chambre. C'est là qu'il compose des chansons sombres sur la culpabilité, la désolation et la violence. «Springsteen: Deliver Me From Nowhere» montre l'artiste déchiré et son chef-d'œuvre involontaire.